Livre, histoire, biographie, personnage, Léon Marès, Château de Montrottier, Lovagny, Haute-Savoie, Hérault, Collectionneur, Collection, Famille, Naissance 1854, mort 1916, Montpellier.

Réponses

Questions 1 à 5

 1. A la page 51 de votre livre, à la 9ligne, vous abordez la rencontre de Louise Marès (sœur de Léon Marès) avec Georges Frèrejean de Lyon. Pourriez-vous nous en dire plus ?

Effectivement, aujourd’hui nous manquons d’éléments qui puissent nous permettre d’en savoir plus sur les évènements qui ont permis une rencontre entre la sœur de Léon Marès et Georges Frèrejean. Qui est, rappelons le au passage, le fils de Victor Frèrejean, industriel fondeur de Lyon.  Celui-ci avait de nombreuses concessions sur les mines, plus précisément dans le sud du pays. Victor Frèrejean reçu en concession des mines de cuivre situées dans le département de l’Hérault, à l’époque dans l’arrondissement de Lodève et sur les communes de Lunas (Lunas (Hérault) - Wikipédia) et de Joncels à environ 70 kilomètres de Montpellier, lieu de résidence de la famille Marès. Il pourrait semblé naturel de voir la famille Frèrejean à Montpellier et peut-être fréquenter la bourgeoisie locale. Il y aurait donc de forte probabilités que les 2 familles, Frèrejean et Marès puissent avoir eues des contacts. Il s'agit ici, de donner une éventuelle piste de recherches, pouvant permettre d'étendre notre connaissance sur le sujet.

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2. Pourquoi dite vous dans votre livre à la p. 34 au dernier paragraphe que Madame Marès était une jeune veuve de 28 ans ?

Comme vous le savez, l'auteur à écrit un document sur Mme  Louise Marès née Bidreman. A la page 13 de ce document, vous trouverez un tableau récapitulatif de dates importantes concernant les grandes étapes de la vie de Dame Marès, dont l’année de son veuvage. Mme Marès fut veuve à l'âge de 41 ans. Cela est confirmé à la page 342 du livre "Alexandre Cabanel 1823-1889 La tradition du beau" Sanogy édition d'Art, 2010. Il est écrit "Depuis longtemps, il est dit que Mme Marès avait 28 ans à l'époque (...)". Aujourd'hui les études récentes corrige cette erreur. Comme les erreurs se glissent partout il en est une qui serait aussi à corriger dans le livre mentionné plus haut, car les dates concernant l'année de naissance et de décès de Léon, fils de Louise Marès, ne sont pas correctes, il est écrit : " (...) elle eu quatre enfants (...) et Léon (1829-1899). " les dates sont : (1822-1878). alex-cabanel.jpg

 

 

 

 

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3. Vous faite allusion à la p. 36 de votre livre que le tableau de Louise Marès née Bidreman aurait été exécuté en 1851, et quel âge avait Mme Marès ?

En effet, vous avez raisons de dire qu'il y a allusion. Il est effectivement écrit " En 1845 [...] où il resta jusqu'en 1851 [..]. C'est alors que Cabanel s'exécuta à éterniser, en autres, la famille Marès."  Les dernières recherches démontrent aussi que le tableau exécuté par Alexandre Cabanel le fut en 1851. Il est aussi important de faire une analyse de quelques dates. Pourquoi ? Parce que Mme Marès est née en 1798, par ailleurs Alexandre Cabanel revient de son séjour à Rome en 1851 ; la réalisation du tableau de Mme Marès est donc postérieure au retour du peintre. La différence entre les deux dates  1798/1851 donne 53 ans. La réalisation du tableau à donc été exécutée alors que Dame Marès avait 53 ans.

Il fut un temps ou certains pensaient que le tableau avait été réalisé alors que Mme Marès était une jeune veuve de  28 ans, nous ne savons pas pourquoi il en était ainsi (voir la question ci-dessus). D'autre part, si Mme Marès avait posé à l'âge de 28 ans pour la réalisation du tableau cela nous amènerait à l'année 1826, nous comprenons que toutes ces dates ne correspondent pas et ne font qu'augmenter la confusion. Il y à aussi l'analyse visuelle, du tableau de Mme Marès, il semble bien évident qu’ont ne peut y voir une « jeune » dame. Vous pouvez également vous rendre à la p.39 du livre écrit par G-R BLANC au sous-titre "Analyse du portrait de Louise Bidreman, Veuve Marès", où il n'est pas fait mention de l'âge, notre attention est plutôt portée sur les qualités de cette dame. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui nous avons le plaisir de savourer les chefs d’œuvres d’Alexandre Cabanel, dont celui de Mme Marès. Pour en savoir plus nous vous invitons à lire les pages 3 à 6 du document écrit par Gérard-Robert Blanc en cliquant ici.  

Il y a aussi un document imprimé après sa présentation en Séance publique du 6 avril 2009 sous le titre "De Figuerolles au parc Monceau : Alexandre Cabanel par Jean Nougaret. (A la mémoire de Jean Claparède). Ce document fut édité par la très respectable Académie des Sciences et lettres de Montpellier.

A la page 155 au sous titre  "Un portraitiste mondain, témoin du Second Empire"  il est écrit :

"Il reste surtout le splendide Portrait de Madame Marès (...) jeune veuve de 28 ans, (...)." 

Les erreurs sont font parfois tenaces et tristement reprises à tort par des spécialistes jusqu'en 2010 après la parution du livre mentionné en question 2. (soit 159 ans après l'exécution du tableau par Cabanel) !

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4. A la p.62 de votre livre vous parlez de la Belle époque, les dates ne semblent pas être très précises, et vous parlez de 4 décennies favorables aux progrès, y aurait t’il  un sous-entendu avec la durée de la Belle époque ?

A la p.62,  il est écrit : «  La Belle époque s’étend de 1896 […]. Ce sont 4 décennies favorables […]. ». Les documents consultés font apparaître  certaines divergences en ce qui concerne la durée de cette période  que l’on appelle la Belle époque. Les dates quelquefois annoncées restent pour le moins indicatives. Comme il s’agit d’une appellation concernant une période, les historiens sont tentés de vouloir ‘cloisonner’ un espace de temps plus ou moins long de l’histoire.  Cela peut se justifier, seulement rien ne permet vraiment d’en définir l’exactitude. Comme toutes les époques sont liées,  seul un événement historique majeur et sporadique permettrait de fixer une date de début ou de fin à une période ou à une époque.  Certains disent 1870, 1880, d’autres avancent le 6 mai 1889 lors de l’inauguration de l’Exposition universelle, d’autres annoncent 1895 ou 1896. Quoi qu’il en soit ses dates définissent bien une période d’avant la Grande Guerre (1e guerre mondial), 1914.  Cela représente ENVIRON 4 décennies d’essor et de progrès économiques. Car si la date de 1870 était retenue cela donnerait 44 ans ; par contre, si la date de 1896 était retenue, cela donnerait 18 ans, entre les 2 il y à effectivement une marge, mais celle-ci reste acceptable vu l’importance des événements enclins à de grands bouleversement sociétaux. Chacun pourra se faire sa propre idée concernant la « Belle époque » en consultant les nombreux ouvrages qui s’offrent à nous. Comme celui de Dominique Lejeune « La France de la Belle époque 1896-1914 » au Edition Armand Colin.

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5. A la page 64 il est écrit que Léon Marès était « Curieux de nature... » et « qu'il profite de la situation économique ». Est-ce qu'un document indique cela ?

Il est écrit à la p. 10 (I. Avant-propos) « Par ailleurs, pour que les événements paraissent plus vivant et pour une meilleur fluidité du texte, j'ai romancé quelques passages [...].

« Curieux par naturee ». L. Marès était collectionneur et tous le monde sait qu'un collectionneur est curieux, observateur et scrutateur de l'objet beau et rare de surcroit, mais pas seulement.

« il ne manque rien de cette prospérité économique » parce qu'il était certainement informé par la presse et autres bulletins, des innovations du moment, pourquoi en serait-il autrement ? A cette époque de nombreuses personnes virent leurs situations s'améliorer avec la prospérité économique, pourquoi L Marès, n'en aurait-il pas bénéficié ? D'autre part nous connaissons l'aisance financière du M.Marès. Les innovations furent aussi un bon moyen d'adoucir les conditions de vie, comme l'électricité, le téléphone, L Marès n'a t'il pas fait équiper son château de ses commodités ?

 

 

Question 6

6. Vous indiquez à la p.42 qu’ « à ce jour, nous ne connaissons pas avec précision la période à laquelle L.Marès a fréquenté le Haras du Pin » Pourriez-vous nous dire pourquoi ? Pourriez-vous nous dire s’il existe d’autres sources qui pourraient nous en dire plus ?

Vous faites peut-être allusion à une note de bas de page, sous le n° 33, de mon confrère J. Coppier, dans son développement oratoire du 20 fevrier 2012 sur "Léon Marès (1854-1916) : de ses racines montpelliéraines à sa vie en Haute-Savoie, un collectionneur singulier" disant : C’est donc a tort que l’auteur de l’ouvrage Léon Marès 1854-1916, (p. 42) écrit : “nous ne connaissons pas avec precision la periode pendant laquelle L. Mares a frequente le Haras du Pin”.

Pour information, nous aimerions vous rappeler l’année de parution de la monographie qui est : 2011. Il est également bon de rappeler que le livre de M. G-R Blanc n’est pas un recueil de dates. Il préféra s’en tenir aux périodes de temps étant donné que son travail minutieux de recherche de sources ayant eu ses limites.

Partant de là, vous nous demandez certainement de faire le point entre les sources antérieures à cette date et d’autres sources exhibées à postériori. 

Le livre « Léon Marès (1854-1916) Sur le chemin d’un collectionneur, de Montpellier à Montrottier »écrit par G-R Blanc fut écrit sur la base de sources énumérés dans la bibliographie aux p.107-110. Nous vous invitons donc à vous reporter à celle-ci. Notamment à la p.107 et à la 1e ligne où il est fait mention d’un mémoire écrit en 2009(1) par G-R Blanc. Dans ce mémoire il est fait allusion au séjour de L.Marès dans le dép. de l’Orne en disant à la p.10 que cette période avait une : «  […] (large amplitude situé entre 1872 et 1880)».

Pour se qui est de votre question, la mention « à ce jour […] » fait allusion à la fin de la période de recherches soit fin 2010. La mention « […] nous ne connaissons pas avec précision […]» informe le lecteur que les recherches entreprises sur la base de la dite bibliographie n’ont pas permis d’émettre plus de précisions concernant le début et la fin du séjour dans le dép. de l’Orne par L. Marès. Pour sa part Joseph Serand dans son « Etude historique et archéologique » sur le château de Montrottier, publié à Annecy en 1949 p.72, reste plutôt limité dans le détail puisqu’il n’avance aucunes dates précises, ni ne mentionne les sources, celles-ci n’apparaissent en aucuns cas dans les « Notes et Références » de la même étude.

D’autre part G-R Blanc à clairement fait entendre dans une interview accordé à une éminente journaliste d’Annecy que sont ouvrage était un élément précurseur en matière d'adaptation pour les non-initiés de notre époque qui scrutent les choses « d’un autre regard : moderne, nouveau…pas un regard figé […] ». Il déclare aussi qu’il « aimerai que d’autres [puissent] continuer son livre avec plus de précisions, de recherches, de documentations ».Et d’ajouter : « […] je veux laisser la main à d’autres ». Son travail étant arrivé à son terme.

En février 2012 l’Académie des Sciences et Lettres de Montpellierreçu un conférencier de Haute-Savoie en la personne de J. Coppier. Ce dernier présenta le 20 février 2012 une communication portant sur « Léon Marès (1854-1916) : de ses racines montpelliéraines à sa vie en Haute-Savoie, un collectionneur singulier ».  A la p.69 du document diffusé en format PDF, l’auteur avance l’existence d’une lettre écrite par le père de L.Marès, adressé à son épouse qui ne les a pas accompagnés(2).

L’auteur de « Léon Marès (1854-1916) Sur le chemin d’un collectionneur, de Montpellier à Montrottier » n’avait pas connaissance de ce document (lettre)il lui aurait été difficile d’avoir accès au dit document exempt de référence explicite et probablement conservé sous sein privé. Dans un tel cas il semble que cela limite grandement sa consultation et/ou sa diffusion ? Par ailleurs, le titre de l'évocation(3) écrite en 2010 par Julien Coppier,  indique que sont travail à été fait "à partir de documents inédits". La question reste alors entière, ou était’il conservé exactement,  ou est’il actuellement et est-ce que se document est consultable dans sa totalité ?

Pour conclure, il est indiqué CLAIREMENT à la p.40 ou il est écrit : « Léon Marès […] est envoyé après sa majorité (qui est à l’époque à 21 ans) […] ». Puis il est également écrit plus loin que le « Haras du Pin à été rétablit en 1874 […] comme (école nationale des officiers de haras) ». Le lecteur aura compris qu’avec un petit calcul entre les dates de naissance de L. Marès : (1854) en y ajoutant 21 ans (âge de la majorité) nous avons comme année de repère 1875. Pour se qui est de la fin de cette période, il est écrit à la p.43 « Léon Marès démissionne de ses postes[…] cette décision nous amène à penser qu’elle fut prise à cause d’un événement d’importance, […].Puis à la page suivante il est écrit qu’à la fin de l’année 1878 « Son père étant décédé, […] Léon Marès aurait été alors dans le devoir de revenir auprès de sa mère et de sa sœur […].

La période correspondante au séjour de L.Marès dans le Dép. de l'Orne au Haras du Pin et à l'école de Sées, parait donc bien  située dans le livre de G-R Blanc comme étant comprise entre 1875 à 1880.

En tout état de cause, une chose est sûr, la période n'a pas pu aller au delà de 1880 car le recensement(4) de la commune de Saint-Gély-du-Fesc effectué en 1881 montre que Léon Marès, sa mère Anne et sa sœur Louise étaient résidents de la dite commune au Mas de Rouquet.

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Le travaille entrepris par les uns et par les autres produisit un regain d’énergie et une prise de conscience en la matière. Aujourd'hui tous le monde est unanime en reconnaissant que L. Marès est resté dans l’ombre(5). Les choses sont heureusement entrain de changer et nous  espérons  que le cercle très restreint de chercheurs pourra s’agrandir et donner à d’autres la possibilité d’écrire sur L.Marès en vue du centenaire de sa mort (1916-2016).

Aujourd’hui, Léon Marès est sorti de l'ombre pour apparaître à nouveau à la lumière grâce à une documentation plus abondante permettant ainsi à chacun d’entre nous d’apprécier l'histoire passionnante d'un "homme". Celui-là même qui a donné son aura aux choses dont il eu soin de s'entouré.

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(1) « Léon Marès (1854-1916) Un homme à l’image de son siècle, quel personnage était’il ? » publié en septembre 2009. Ce dernier à été remis en mains propres aux représentants de l’Association des ‘Guide du Patrimoine des Pays de Savoie’ Il fait aujourd’hui parti des archives privés de cette association. Un exemplaire fut également réservé au château de Montrottier.

(2) Cette lettre fut écrite du Haras du Pin le 5 nov. 1875,  après avoir transité par la région de la capitale nationale afin de conduire pour le 9 nov. son jeune fils aux Haras du Pin. Mais c'est 2 ans plus tôt, soit 2010, que le document fut exhibé par écrit à la p. 201 in Revue Savoisienne  150e Année (ISSN. 0769-0703) dans une évocation intitulé : « Léon Marès (1854-1916), propriétaire du domaine de Montrottier : éclairages sur une personnalité à partir de documents inédits » du même auteur que mentionné plus haut. Sauf erreur de notre part, l'auteur semble indiquer dans son introduction (p.182) que cette lettre proviendrait d'archives privées ; soit celles « conservés au château » mais aussi celles qui sembleraient être détenues « dans deux dossiers intitulés Familles Marès I et Famille Marès II ». C’est aussi en juin 2010 lors d’une conférence publique au château de Montrottier que J. Coppier porta à la connaissance de tous l’existence de cette lettre.

(3)  Julien Coppier "Léon Marès (1854-1916) propriétaire du domaine de Montrottier : éclairages sur une personnalité à partir de documents inédits" Revue Savoisienne 150 e Année, 2010. Pour connaitre les écrit de J. Coppier concernant L.Marès cliquez ici.

(4) Archives dép. de l’Hérault : Titre : 6 M 672 1881 Indexation géographique : Saint-Gély-du-Fesc (Hérault, France). voir p.18 numérisée. Pour vous rendre sur le site des Archives Dép. de l'Hérault cliquez ici

(5) Julien Coppier déclare et confirme lui-même à la p.182 de l’Evocation : « De Léon Marès on ne connaît finalement que sa demeure et ses collections ; nous allons tenter d’éclairer sa personnalité, jusqu’ici un peu dans l’ombre. »

Gérard-Robert Blanc dans son mémoire publié en 2009 p.2 et dans son livre (Op.cit) affirmait à la p.13 : « Nous connaissons de nombreuses choses sur L.Marès, […]. Le collectionneur, voilà l’image que nous avons aujourd’hui […] ! » - « Mais au fond, qui était-il vraiment ? […]. Comment vivait-il toutes ces choses et que ressentait-il ? […] je tenterai de répondre à ces nombreuses questions […]. » Questions sommes toutes légitimes, qui impliquait de connaitre l’être.

Il semble donc évident que cet état de fait soit probablement dû à une fortuite situation qui à perduré depuis la mort du châtelain. Il est peut-être possible que dans un souci permanent de préservation tel que demandé par L.Marès ; le château et les collections ont prient le pas, au point d’en faire de l’ombre à celui qui en est la source. Il est aussi fort probable que la faible connaissance de « l’homme » à favorisé cette situation.

Question 7

7. Dans votre livre, vous parlez souvent de la sœur de L. Marès ; elle semble tenir une place importante dans sa vie, pourriez-vous approfondir la connaissance que nous avons d'elle ? Et n'avait-il qu'une sœur ?

Tout au long du livre, l’auteur nous a présenté la seule et unique sœur que L. Marès ait jamais connue.

Il s’agissait donc de mettre en évidence une évidence : Léon Marès n’eut qu’une seule sœur, avec qui il partagea son enfance, son adolescence et certains moments de sa vie d’adulte !

Elle avait quatre ans lorsqu’on lui annonça la naissance d’un petit frère. C’est elle qui grandit à ses côtés, c’est la seule qu’il connut ! Il s’agit de Louise* (Henriette, Charlotte, Caroline, Marie), née en 1850 à Montpellier. Elle fut l’épouse de Georges Frèrejean, rentier issu d’une famille bourgeoise originaire de Lyon. Par amour et dans le but de lui assurer un avenir serein, il la fit héritière d’un conséquent patrimoine comprenant entre autres une demeure à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, non loin de Lyon, et le château de Montrottier, situé à Lovagny, commune de Haute-Savoie, à une dizaine de kilomètres d’Annecy. Elle décéda en décembre 1906 à Lyon (1), où elle fut inhumée au cimetière de Loyasse (2). C’est elle aussi qui fut la donatrice de tous ses biens à son seul et unique frère, Léon Marès. (3)

C’est donc bien cette sœur que l’auteur nous dévoile au fil des pages de son ouvrage.

Il nous communique le lien fraternel de cette sœur, figure incontournable dans la VIE de Léon Marès. 

Il reste néanmoins le soin d’apporter toute la lumière sur des faits qui ne furent portés à la connaissance de Léon Marès que tardivement, car à l’époque, il n’était pas de coutume d’apprendre aux jeunes enfants l’existence d’une sœur (en l’occurrence) ayant vécu seulement six mois. Il s’agit de Louise(Marie, Caroline), née au printemps et décédée à l’automne 1849. Souvent, ce genre d’événement tragique tombait dans l’oubli, bien que la mère en portât l’amertume au plus profond de son âme (P). Oui, L. Marès eut une autre sœur, née cinq ans plus tôt, qu’il n’a donc pu connaître car disparue précocement. (4)

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 * De nombreuses personnes souhaitent savoir pourquoi certains la nomment « Marie-Louise » plutôt que « Louise ». Nous avons consulté divers documents de l’époque, qui portent la signature de la sœur de Léon Marès. En aucun cas, ladite signature ne fait état d’une initiale autre que le « L » de Louise. Il est probable que ceux qui mettent en exergue l’utilisation du prénom « Marie-Louise » aient de bonnes raisons de le faire, à partir d’éléments écrits de la main de « Louise Marès » et non à partir de probable d’idées fausses qui auraient traversé le temps.

Il faut aussi savoir qu’à l’époque, un prénom pouvait se transmettre sur plusieurs générations ; en ce qui concerne la famille Marès, ce fut le cas, car de nombreuses femmes portèrent le prénom « Louise ». Quelquefois, il devait être fait usage du 2e prénom dans l’ordre de l’état civil, afin de faire la différence entre telles ou telles personnes portant le même prénom dans la même famille, ce qui, en l’occurrence, est mis devant nous comme une évidence. 

Par ailleurs, le recensement de la commune de Saint-Gély-du-Fesc, en 1881, atteste l’utilisation UNIQUE du prénom « Louise », alors âgée de 30 ans. (Titre : 6 M 672 1881 - Indexation géographique : Saint-Gély-du-Fesc [Hérault, France] - Indexation typologique : Liste nominative de recensement – p. 18 du document numérique). De ce fait, l’utilisation d’un prénom composé (Marie-Louise) pour mentionner la sœur de Léon Marès reste positionnée au rang des hypothèses.

Voir la Revue Savoisienne, 153e année, 2013 pp.109 à 120 par Julien Coppier utilise le prénom composée "Marie-Louise". Par contre à la p.113 dernier paragraphe il est fait mention de "Louise" Marès.

Voir aussi la même Revue à la p.4 ou dans le Procès Verbal de la Séance du 3 avril 2013 l'auteur (?) mentionne bien "Louise" et non Marie-Louise, en disant : "Julien Coppier (...) tente de répondre (...) comment et pourquoi Georges Frèrejean (...) rencontra t'il la montpellièraine Louise Marès?"

Gérard-Robert Blanc "Léon Marès 1584-1916" P.51 ou il est écrit : " En 1880, son fils georges Frérejean, (...) avoit épousé (...) une demaoiselle agée de 38 ans et originaire de Montpellier, Louise Marès"  A l'époque il n'avait pas le temps d'étendre ses recherches historiques, par contre il fit part de son questionnement lors qu'une question d'un lecteur. Voir question N° 1

(1) L’auteur ne fait aucune ambiguïté sur l’identité de la sœur de L.M. car il s’agit bien de celle décédé à Lyon en 1906 dont il est fait mention dans son livre. D’ailleurs, aux pp. 54 et 82 l'auteur parle des visites que L.M. rend à sa sœur à Lyon ou à Montrottier . Notamment à la p.82 : « Lorsqu’il (Léon Marès) rend visite à sa sœur à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or […] quartier résidentiel de Lyon où elle possède une […] demeure ».

(2) Les recherches furent effectuées directement auprès des services des cimetières de Lyon.

(3) Il est écrit à la p.66 : « Sa sœur fait de lui son seul héritier […]. » 

(4)Les preuves intrinsèques comme les actes de naissances et de décès des ces sœurs, démontrent avec évidence celle qui fut sa contemporaine nommée « Henriette, Charlotte, Caroline, Marie ». Et, de l'autre sœur dont l'auteur ne développe pas sur le sujet, mais qui simplement porte à notre connaissance son existence à la p.27 : « [] en 1849, Anne Bérard épouse de Claude, Etienne, Léon Marès donne naissance le 12 janvier à leur premier enfant, Marie, Caroline, Louise. » 

Erratum 

Page 27 (4e ligne) 

Il est écrit : 12 janvier, il aurait dû être écrit : 11 janvier

Page 60

I. Généalogie de la famille Marès

Il est écrit : Marie, Caroline, Louise (1849-1906), il aurait dû être écrit (1849-1849)*

Page 66 et 113

VII. Acte de naissance de Louise Marès (Sœur de Léon Marès) et Table des Illustrations

Il est écrit : (1849-1906), il aurait dû être écrit (1849-1849)*

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* Marie, Caroline, Louise fut l'une des sœurs de L.Marès. (1ère dans la généalogie)

Elle est née le 11 janvier 1849 à Montpellier Rue Salle l'Évêque en la Maison Marès.

Transcription de l’Acte de naissance :

L'an mille huit cent quarante-neuf et le douze janvier, à onze heures du matin dans l’hôtel de ville de Montpellier, devant nous, […] a comparu le Sieur (rature) Etienne Léon Marès, Avocat, âgé de vingt-six ans, domicilier à Montpellier, lequel nous a présenté un enfant de sexe féminin, qu’il nous dit être née le jourd’hier, à quatre heure du matin, dans la maison Marès, rue Salle l’Evêque, de lui déclarant et de la Dame Marie, Sophie, Anne Bérard, son épouse, sans profession, âgée de vingt ans, domicilier aussi à Montpellier ; auquel enfant il a donné les prénoms de Marie, Caroline, Louise. […].

Elle décède le 30 octobre de la même année (1849) à Fabrègues, elle fut inhumée dans le tombeau familial de Montpellier. La table décennale mentionne la date de l'acte au 1er novembre 1849. L'Acte mentionne qu'elle est morte le "jour d'hier" soit le 30 octobre.

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Dans la cadre de ses recherches l’auteur fit dès 2009 plusieurs déplacements à Montpellier, il se rendit entre autre au cimetière St Lazare, devant la sépulture de la famille Marès. L’inscription gravé concernant (Marie, Caroline, Louise) se trouve en haut à droite. Voici l'inscription :

Caroline, Marie, Louise

MARES

Née le 11 Janvier 1849

Morte le 1er Novembre 1849

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Ancien Hôtel de ville de Montpellier,

ancien-hotel-de-ville-de-montpellier-cliche-g-r-blanc.jpg

Cliché G-R Blanc

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ou ont été présenté les nouveaux nés de la famille de

Claude, Etienne, Léon Marès et son épouse Anne Bérard :

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Marie, Caroline, Louise (1849)

Henriette, Charlotte, Caroline, Marie, Louise (1850)

Prosper, Etienne, Léon (1854)

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Cette réponse est un ensemble d'idées que nous avons classées et ordonnées et qui peuvent servir comme plan de travail sur lequel on se propose de travailler collectivement. Cette réponse n'est pas une fin en soi. Elle ne sera pas mise à jour car il appartient au lecteur de faire les recherches historiques appropriées pour la parfaire avec les documents nouveaux qui pourraient être produit ultérieurement. Les réponses sont de nature à porter simplement des éclaircissements suite à la lecture du livre « Léon Marès ». 

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Question 8

8. Dans votre livre, aux pages 33 et 34, vous laissez entrevoir que la collection de L. Marès aurait trouvé son origine par les armes étudiées par son père ; pouvez-vous nous éclairer sur cette possibilité ? (D1) (D2). 

Après l’examen du contexte, nous constatons que l’auteur établit une liste non exhaustive des écrits de Monsieur Marès (1822-1878). L’auteur laisse apparaître qu’il y a un lien entre l’étude des armes et les écrits de cet homme. En effet, comment aurait-il été possible de les étudier sans les posséder ? Les posséder impliquait forcément l’action de collectionner, de classer...

Effectivement, l’auteur écrit « […] que pour arriver à ses fins, M. Marès (1822-1878) se procure la plupart des armes en question, [ce qui est] le début d’une collection » (D1, p. 33) ; et qu’il éprouve « le besoin […] de toucher, de voir, de sublimer les armes qu’il étudie… » (D1, p. 34).

Est-ce que des sources confirment ou infirment cela ? Est-ce que des sources viennent étayer ou affaiblir, contredire ou bien démentir le sens général de cette observation ? A ce jour, (avril 2015) nous n'en connaissons pas¹.

Par ailleurs, et nous le savons bien maintenant, L.M. était collectionneur d’un nombre conséquent d’armes² ; il est fort peu probable qu’elles aient été acquises lors des 10 ans passés en Haute-Savoie. Il est donc évident que certaines de ces armes étaient une portion intégrante d’une collection familiale entretenue par son père (Claude, Etienne, Léon Marès, 1822-1878)³. Pour mémoire, L.M. avait seulement 13 ans lorsque son père écrivit son livre sur les armes présentées à l’Exposition universelle de 1867, et 24 ans à la mort de ce dernier. L.M. aurait-il entretenu l’œuvre de son père ?

D’autre part, nous savons qu’après la mort de Louise, sa sœur, en 1906, L.M., qu’on allait par la suite appeler « le châtelain », était âgé de 53 ans lorsqu’il déménagea de Montpellier pour s’installer à Montrottier. Cela nécessita la réservation d’un train⁵ composé d’un nombre conséquent de wagons, compte tenu d’un chargement fort ordinaire pour la société ferroviaire de l’époque (période coloniale).

Ce point nous confirme qu’au vu du nombre de wagons, il ne put y avoir qu’un nombre considérable d’objets en tout genre transportés durant ce périple, dont des armes. Cette expédition témoigne que la plupart des objets, dont les armes, provenaient directement de sa famille et que certaines furent acquises par lui-même avant son installation au château de Lovagny. Ce qui pourrait confirmer qu’il s’agit bien ici d’une « collection » dont l’origine remonte à une période antérieure à l’installation de L.M. en Haute-Savoie ⁶.

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¹ Un travail collectif réunissant des chercheurs serait un atout quant à la réponse à ces questions.

² La « Salle des armes » en son château de Montrottier en témoigne. Mais, ne serait-ce là qu’une infime partie d’une collection plus conséquente ? En effet, la plupart des musées ne peuvent pas tout exposer. Quelquefois, des éléments méconnus du public sortent des réserves à l’occasion d’un événement bien spécial comme, par exemple, celui du tricentenaire de la mort de Louis XIV, organisé par les talentueux gestionnaires du château de Versailles… En savoir +

³ Pour compléter la réponse, nous vous invitons aussi à relire l’étude sur les collectionneurs. + Lire...  et l’étude produite par Gérard-Robert Blanc concernant le spécialiste en armes et en stratégies militaires qu’était Claude, Etienne, Léon Marès, 1822-1878.

⁴ L’auteur, tout au long de son livre et de ses études, nous invite à découvrir comment L.M. participa à la conservation des éléments qui furent la possession de sa famille, par souci de souvenir et de continuité.

⁵ A ce jour (avril 2015), nous ne connaissons aucune source pouvant identifier les dates de réservation de ce train et du jour de son mouvement. Ce qui permettrait de fixer définitivement une date d’installation au château de Montrottier. J’invite donc les chercheurs à faire des recherches vers les archives de la société de chemin de fer de l’époque.

⁶ Nous aimerions rappeler ici que L.M. ainsi que sa sœur Louise avaient hérité les biens de leurs parents décédés respectivement, pour le père en 1878, et pour la mère en 1899, et par extension de leurs grands-parents, notamment de la riche Louise, née Bidreman, décédée en 1882.

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Cette réponse est un ensemble d'idées que nous avons classées et ordonnées et qui peuvent servir comme plan de travail sur lequel on se propose de travailler collectivement. Cette réponse n'est pas une fin en soi. Elle ne sera pas mise à jour car il appartient au lecteur de faire les recherches historiques appropriées pour la parfaire avec les documents nouveaux qui pourraient être produit ultérieurement. Les réponses sont de nature à porter simplement des éclaircissements suite à la lecture du livre « Léon Marès ».

Questions 9 et 10

9. A la page 53 vous dite que Léon Marès était à l'Exposition universelle de 1878, le pensez vous vraiment ?  (D1) (D2) 

Vous faites peut-être allusion à une note de bas de page, sous le n° 54, de mon confrère J. Coppier, dans son étude Léon Marès 1854-1916 : éclairages sur un collectionneur à partir de documents inédits, qui se trouve dans la 151e parution de la Revue savoisienne, 2011, à la page 342 (D4), où il est écrit par l'auteur de Léon Marès 1854-1916. Sur le chemin d'un collectionneur... que L.M. « était à Paris à l'occasion de l'Exposition universelle ».

Il est possible qu’une certaine lecture, faite en survol et peut-être dans un état d’esprit trop dissipé, conduise tout droit sur une voie autre que celle normalement tracée par l’auteur. Car il ne faudrait pas se fourvoyer : une bonne lecture aurait montré avec quelle subtilité l’auteur démontre qu’il n’y a absolument aucun lien entre le personnage décrit à la page 53 et celui mentionné à la page 59.

Les lecteurs avertis et les spécialistes de L. Marès auront bien compris qu’à la page 53, il est fait mention de Claude, Etienne, Léon Marès (1822-1878), le père du châtelain. Et à la page 59, l’auteur parle de son fils, Prosper, Etienne, Léon Marès (1854-1916).

Il aurait été aussi important de bien considérer l’information capitale exprimée par l’auteur aux pages 14 et 15, sous le titre « Préambule », où il est écrit : « Une […] chose […] à prendre impérativement en compte tout au long de cet ouvrage, est le fait que le père et le fils portent le même prénom usuel […]. Ainsi, et afin qu’il n’y ait pas de confusion, [l’auteur] a choisi [de bien faire ressortir la différence entre l’un et l’autre]. » En effet, l’auteur a fait le choix de mentionner le père sous le vocable de « Monsieur Marès » et le fils sous celui de « Léon Marès ». Néanmoins quelques exceptions furent autorisés.

Alors, comment savons-nous qu’il ne s’agit pas de L.M. le châtelain ?

Il serait bon de nous poser la question suivante : dans quel contexte se trouvent les personnages ? En effet, faire le point sur le contexte paraît essentiel car cette phrase n’est pas là par hasard !

L’auteur dit au début de la p.53 : « A la résidence de La Paille [en] 1878, quand Louise (1), Léon (2) et leur mère (3) apprennent […] la mort de leur père et mari. Celui-ci [le père, Claude, Etienne, Léon Marès, 1822-1878] était à Paris avec ses frères [Henri et Paul Marès]* à l’occasion de l’Exposition universelle. Monsieur Marès [Claude, Etienne, Léon Marès, 1822-1878] avait quitté Montpellier […]. C’est là[à Paris] que Claude, Etienne, Léon Marès expire à l’âge de 56 ans. » 

La lecture contextuelle nous plonge dans les années après 1902, date à laquelle Henriette, Charlotte, Caroline, Marie, Louise née Marès (1850-1906) venait de perdre son mari, Georges Frèrejean. Ce couple n’a pas eu d’enfants. C’est alors qu’une probable discussion rétrospective (P) avec son frère Prosper, Etienne, Léon Marès (1854-1916) met en évidence la situation tristement tragique dans laquelle ils se trouvent. Ils constatent qu’ils sont les derniers de la lignée. Ils se remémorent alors les grands moments de leurs vies, dont ceux qui entourent les circonstances du décès de leur père à Paris, le 3 décembre 1878. C’est là qu’ils auraient pu dire : « [Notre père] était à Paris à l’occasion de l’Exposition universelle » ! Le choix du terme « à l’occasion » ne veut pas dire qu’il « était » à l’Exposition, mais plutôt qu’il était à Paris au cours de cet événement. Pour mémoire, l’Exposition universelle de 1878 a ouvert ses portes au public pour six ou sept mois environ, du 5 mai jusqu’au 10 novembre (4).

Par ailleurs, il serait bon de rappeler que M. Marès père (1822-1878) fut maire de la commune de Saint-Gély-du-Fesc (proche de Montpellier) de 1871 à 1878. De ce fait, il signa en cette commune deux actes de naissance en date du 8 novembre. 25 jours plus tard, le 3 décembre, il meurt à Paris. Là se trouvaient ses deux frères qui étaient déjà installés dans la capitale. Pourquoi s’est-il rendu à Paris à l’occasion de l’Exposition universelle ? Et bien, à ce jour, aucune source fiable ne permet d’évoquer les raisons, ni même la date de son départ de Montpellier et son arrivée à Paris.

http://livre-leon-mares.e-monsite.com/medias/files/claude-etienne-leon-mares-1822-1878-par-gerard-robert-blanc-avril-2015.pdf

Au vu des éléments contextuels et pour conclure, nous sommes devant la certitude que l’auteur n’indique ni n’affirme à la p.53 qu'il s'agit de Prosper, Etienne, Léon Marès 1854-1916. Ni que son père dont il est fait question ici (Claude, Etienne, Léon Marès 1822-1878) parcourut les allées de l’Exposition universelle. D’où l’emploi de la formulation « à l’occasion », qui fait allusion au contexte qui indique plutôt la période à laquelle il se trouvait dans la capitale nationale en 1878, lors de l’omniprésente ambiance qui ne pouvait que perdurer après la fermeture officielle de l’Exposition universelle de 1878 ! Rien n’indique non plus qu’il n’ait pas eu droit à certaines entrées réservées avant et après la période d’ouverture au grand public ; souvent, il s’agissait des meilleurs moments, où les professionnels pouvaient encore parler affaires. D’autre part, nous aimerions attirer votre attention sur le fait que M. Marès était un habitué des expositions car, quelques années plus tôt, il avait écrit un livre sur Les Armes de guerre [présentées] à l’Exposition universelle de 1867 (5). Alors, pourquoi pas celle de 1878 ?

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(1) Henriette, Charlotte, Caroline, Marie, Louise (1850-1906)

(2) Prosper, Etienne, Léon Marès (1854-1916).

(3) Anne Née Bérard Épouse de Claude, Etienne, Léon Marès

(4) Certains avancent les dates suivantes : du 20 mai au 11 novembre 1878 ou du 1er mai au 31 octobre. Quoi qu’il en soit, de façon générale, il fallait plus de six mois de préparatifs avant l’ouverture au public, le temps que tous les exposants s’installent, et il fallait à peu près la même chose en fin d’exposition, ce qui nous amène en avril de l’année suivante (1879). http://lartnouveau.com/belle_epoque/paris_expo_1878.htm

(5) Les Armes de Guerre à l'Exposition Universelle de 1867 Par Léon MARÈS, 1867. L'Exposition en image +

* Henri Marès ; Paul Marès.

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Cette réponse est un ensemble d'idées que nous avons classées et ordonnées et qui peuvent servir comme plan de travail sur lequel on se propose de travailler collectivement. Cette réponse n'est pas une fin en soi. Elle ne sera pas mise à jour car il appartient au lecteur de faire les recherches historiques appropriées pour la parfaire avec les documents nouveaux qui pourraient être produit ultérieurement. Les réponses sont de nature à porter simplement des éclaircissements suite à la lecture du livre « Léon Marès ».

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10. A la page 59, vous dites que Léon Marès peut assister à certaines expositions (coloniales ou universelles) et qu'il peut rentrer en contact avec les organisateurs et les exposants. Qu’en est-il réellement ? (D1) (D2). 

Vous faites peut-être allusion à une note de bas de page, sous le n°54, de mon confrère J. Coppier, dans son étude Léon Marès 1854-1916 : éclairages sur un collectionneur à partir de documents inédits, qui se trouve dans la 151e parution de la Revue savoisienne (2011, p. 342) (D4). Il y est écrit que l'auteur de Léon Marès 1854-1916. Sur le chemin d'un collectionneur laisse entendre que L.M. « peut rentrer en contact avec les organisateurs et les exposants » desdites expositions... mais « qu'aucune source ne permet de l'indiquer ».

L’auteur a bien écrit que « Léon Marès (Prosper, Etienne, Léon Marès, 1854-1916) peut donc assister à ces expositions […] et qu’il a donc la possibilité de rentrer en contact avec les organisateurs et les exposants […] ». (P).

Pourquoi l’auteur dit-il qu’il PEUT et qu’il en a la POSSIBILITE ?

Tout simplement parce que les déplacements ont été favorisés par l’expansion du réseau ferré et que Léon Marès l’a utilisé¹ très tôt, notamment pour se rendre aux Haras du Pin avec son père en 1875², en passant par Paris (D3, p. 201). Puis, il l’utilisa encore et encore pour rendre visite à sa sœur Louise qui résidait à Lyon et, bien évidemment, pour se rendre à Montrottier aux beaux jours, lorsqu'elle était en villégiature à Lovagny, puis lors de son déménagement définitif qui suivit le décès de cette dernière en décembre 1906 (D1)(D2). 

De ce fait, et même s’il n’existe aucune source pouvant confirmer cette éventualité, la probabilité reste à tel point grande qu’aucune autre source ne vient enlever de la force à cette théorie, ni l’affaiblir, ni la contredire, ni la démentir. A ce jour (10/04/2015), rien ne vient infirmer le sens général de cette observation, à savoir que L.M. était tout à fait capable et avait la possibilité d'assister à certaines expositions et d'y rencontrer les organisateurs et/ou exposants.

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¹ Le contexte présenté à la fin de la page 58 et au début de la page suivante nous éclaire sur le fait suivant : « L.M. ne voyage pas dans les colonies ; par contre, il voyage et se déplace en France, [il] voyage en train, le réseau ferroviaire s'étant sérieusement agrandi depuis plusieurs années. »

² Une lettre fut écrite par Claude, Etienne, Léon Marès des Haras du Pin, le 5 novembre 1875, après qu’il a transité par la région de la capitale nationale afin de conduire le 9 novembre son jeune fils aux Haras du Pin. (Revue savoisienne, 150e année) (D3).

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Question 11

11. Après la lecture de votre livre... ne contiendrait-il pas de "nombreuses approximations et confusions", quand pensez-vous ?

Il est vrai qu'à la première lecture d’un ouvrage certain passages puissent susciter de la confusion, nous tenons donc à vous dire que nous regrettons cet état et nous vous assurons que nous apportons par le biais de ce site (qui en est la continuité) des réponses concises pour répondre à vos interrogations.

Vous faite certainement allusion à une note en bas de page sous le n°38 de mon confrère J.Coppier dans son étude "Léon Marès 1854-1916 : éclairages sur un collectionneur à partir de documents inédits" que se trouve dans la 151e parution de la Revue Savoisienne, 2011 p.337 (D4) ou il est écrit que l'auteur de Léon Marès 1854-1916 sur le chemin d'un collectionneur... : "(...) contient de nombreuses approximations et confusions".

Si tel est le cas, alors nous pensons que les recherches poussées de nos confrères et compte tenu des éléments factuels qu'ils exposent sont de nature à pallier aux dites approximations et de ce fait pourraient mettre fin aux dites confusions. (Wbi)

Nous vous encourageons donc à vous servir des études édifiantes et des livres édités à ce jour afin de vous faire votre propre  penser sur le sujet et de l'établir avec clarté par jugement personnel harmonieux présentant les informations et les méthodes de travail et d'inspiration des différents auteurs comme étant considéré être une source de diversités qui ne manque pas de permettre de mieux faire connaitre L.M.

Nous démontrerons dans une autre question comment la confusion peut s'inviter dans d'autres ouvrages.

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Questions 12

 12. Vous affirmez que Léon Marès (père) est mort en « DECEMBRE » 1878, pourtant, l'acte de décès mentionne bien le mois de « NOVEMBRE ». Pourriez-vous définitivement nous éclairer sur ce sujet et élucider nos doutes ?

Vous avez raison de préciser que c’est bien du père dont nous parlons ici, et vous avez aussi raison de dire qu’un doute existe. Mais alors, quelle en est la source ? Comme nous en avons déjà largement parlé dans d’autres études(*), nous essayerons d’aller au plus court sur cette question. Néanmoins, elle reste un élément capital qui mérite vraiment toute notre attention étant donné la portée humaine qu’elle implique(1). C’est pourquoi il nous faut affiner nos explications, sans quoi il serait impossible d’avoir une réponse claire, raisonnée et définitive comme vous le souhaitez.

Un mémoire et ensuite un document préparatoire « bon à tirer » furent tous deux(**) les prémices du livre que nous connaissons tous, intitulé : Léon Marès (1854-1916). Sur le chemin d’un collectionneur, de Montpellier à Montrottier, paru en 2011, où il est indiqué que Claude, Etienne, Léon Marès, né en 1822 et père de Prosper, Etienne, Léon Marès, est mort à Paris en DECEMBRE.

En effet, Gérard-Robert Blanc écrit, à la page 44 de son livre : « Son père étant décédé, le 3 décembre 1878, […]. »

Il présente aussi des documents aux pages 63 et 64(2), où sont exposés respectivement la table décennale(3) et l’acte proprement dit de décès(4) de cet homme. Comme vous pouvez le constater, ces preuves intrinsèques se contredisent sur le mois de décès du maire de Saint-Gély-du-Fesc, l’une mentionnant « décembre » et l’autre « novembre ». Cette malencontreuse situation ne peut que faire douter et mettre dans l’embarras les chercheurs. Mais c’est compter sans le fait que ledit maire, en tant qu’officier de l’état civil, signa des actes le 8e jour du mois de novembre(5).

Dans sa rigueur intellectuelle, Gérard-Robert Blanc poursuivit ses recherches en vérifiant les preuves intrinsèques annexes afin de dissiper un doute réel. La nécessité d’un examen complet des registres de ladite commune s’imposait donc. Et sans aucun doute, ils démontrèrent la présence de la signature de Monsieur Marès sur des actes en date du 8 novembre de l’an 1878(6).

L’analyse graphologique de la signature laisse peu de place à l’erreur(7).

Comme une réponse ne peut intervenir qu’après une information préalablement produite, force est de constater qu’un avis contradictoire apparaît alorsdans une étude menée par un chercheur(8) qui a, pour sa part, retenu le mois de NOVEMBRE (3e jour) comme étant celui de la mort du maire de Saint-Gély-du-Fesc.

En effet, Julien Coppier écrit, à la page 93 de son étude :« Léon Marès devient avocat, puis maire de Saint-Gély-du-Fesc de 1871 jusqu’à sa mort le 3 novembre 1878. »

Il y associe une note (n°50) qui se retrouve en bas de page. Celle-ci viendrait étayer ces dires par une analyse dont il est difficile de comprendre le sens et le lien, parce qu’il est écrit : « Il est élu […] puis réélu [maire de Saint-Gély-du-Fesc] le 21 janvier 1878. » Et d’ajouter : «  Il ne peut signer d’acte en tant que maire le 8 novembre ainsi que le mentionne [Gérard-Robert Blanc dans son livre] p. 53. »(9)

Les certitudes fondées sur des preuves jugées suffisantes furent écrites par Gérard-Robert Blanc dans son livre. Il semble que chemin faisant, il y ait eu un changement de position car dans une autre étude produite par son confrère sur la sœur du châtelain(10),l’auteur modifie ou adapte sa position en écrivant : « […] Claude, Etienne, Léon Marès [est] décédé le 3 décembre 1878 […].»(11)

En conclusion : nous trouvons dans cette annonce la reconnaissance d’un travail d’investigation qui a conduit inéluctablement vers un consensus par lequel il est donné une adhésion à l’idée initiale et une possibilité de s’affilier à l’opinion qui est reconnue pour vraie et clairement dite, sans ambages, dans le livre Léon Marès 1854-1916. Sur le chemin d’un collectionneur, de Montpellier à Montrottier, écrit par Gérard-Robert Blanc. Loin de pouvoir se contenter de cela, G.-R. Blanc poussa son raisonnement au point de faire apparaître un élément manquant, à savoir : C.E.L. Marès fut inhumé le 5 décembre 1878 à Montpellier(12).

Il est maintenant reconnu et confirmé par de multiples preuves(13) que le décès de Claude, Etienne, Léon Marès est bien survenu en l’an 1878 et au 3e jour du mois de « DECEMBRE ».

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* Vous pouvez le découvrir sur ce site en cliquant sur les liens suivants :

   a)    Album photo - Rue Jacob - Paris.  

   b)    Claude, Etienne, Léon Marès, 1822-1878. Un homme aux multiples facettes, 32 pages, 2014.

   c)    Question n°9.

** Avant la publication de son livre, Gérard-Robert Blanc écrivit deux documents :

   a)    Un mémoire dont le titre est : Léon Marès (1854-1916). Un homme à l’image de son siècle, paru en 2009. Il mentionne à la page 11 uniquement l’année de décès, soit 1878.

   b)    Un document préparatoire « bon à tirer » : Léon Marès (1854-1916). De Montpellier à Montrottier, 2010, non publié. Il mentionne pour sa part, à la page 16, la date complète, soit le 3 décembre 1878.

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NOTES

1.      En effet, nous parlons bien là de la mort d’un homme, et cette prise de conscience ne peut qu’être, aux yeux des chercheurs, la démonstration de leur respect. Nous ne sommes pas en train de déterminer l’origine d’un tableau.

2.      Photos III et IV. L’auteur a pris soin d’exposer les deux documents afin que le lecteur puisse se faire sa propre idée et avoir les principaux documents comme éléments d’analyse.

3.      La table décennale mentionne le mois de décembre.

4.      L’acte de décès mentionne quant à lui le mois de novembre.

5.      Nos recherches nous ont amenés à examiner tous les actes signés en 1878 par Monsieur Marès. Nous sommes également entrés en contact avec les spécialistes des archives de Paris, avec qui nous avons eu des explications instructives.

6.      Nous aimerions rappeler que Monsieur Marès, qui fut avocat et spécialiste en armurerie et dans de nombreux autres domaines, nous a habitués à apprécier sa méticulosité, le rendant ainsi fidèle à ses obligations et à ses engagements. Comment un homme mort le 3 pourrait-il signer des documents le 8 du même mois ?

7.      Nous avons comparé et juxtaposé la signature portée sur plusieurs documents (actes de naissance, mariage, décès, dédicace de ses livres, etc.).

8.      Notre confrère, Julien Coppier.

9.      Il semble n’y avoir aucun rapport entre le fait d’être élu en janvier et une impossibilité de signer des actes en novembre. Nous ne pouvons donc nous rallier à cette analyse.

10.   Etude dont le titre est : Julien Coppier, "Le domaine de Montrottier au temps de la famille Frèrejean (1876-1906) InRevue Savoisienne 153e édition, 2013. p.113.

11.   S’agirait-il d’une erreur de transcription, d’un défaut accidentel d'attention ou d’un manque d'application ? Difficile de pouvoir le croire. Ne s’agirait-il pas plutôt d’une rectification faite discrètement ?

12.   Il est né à Montpellier, résidait à Saint-Gély-du-Fesc et est décédé à Paris. Alors, où a-t-il été inhumé ? Nous avons poussé nos recherches auprès des services des cimetières de Paris, de Saint-Gély-du-Fesc et de Montpellier. C’est effectivement dans cette dernière ville qu’il fut inhumé le 5 décembre 1878, au cimetière de l’hôpital général Saint-Charles (dit cimetière Saint-Charles), où la famille Marès avait une concession. Informations (transmises de vive-voix et non écrites) : services des cimetières de Montpellier, cimetière Saint-Lazare. (Voir la question suivante, n°13).

13.  1). La table décennale qui indique le 3 décembre.

       2). Des signatures le 8 novembre.

       3). L’identification des signatures.

       4). La date d’inhumation à Montpellier, au cimetière Saint-Charles.

       5). Il pourrait être ajouté les dates de passage chez le notaire qui assura la succession de C.E.L. Marès. 

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Nous rappelons que les réponses sont un ensemble d'idées que nous avons classées et ordonnées et qui peuvent servir comme plan de travail sur lequel on se propose de travailler collectivement. Cette réponse n'est pas une fin en soi. Elle ne sera pas mise à jour car il appartient au lecteur de faire les recherches historiques appropriées pour la parfaire avec les documents nouveaux qui pourraient être produit ultérieurement. Les réponses sont de nature à porter simplement des éclaircissements suite à la lecture du livre « Léon Marès ».

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Question 13

13. Dans les nombreux écrits que vous avez produits sur le père de Léon Marès, vous faites bien comprendre qu’il est mort le 3 décembre 1878 ; seulement, il manque le lieu et la date de son inhumation.

Merci d’attirer notre attention sur cet élément qui ne semble pas être d’une importance capitale, même s’il est tout à fait judicieux de se poser la question et surtout de pouvoir apporter une preuve supplémentaire sur la date de son décès à Paris, en 1878.

Maintenant qu’il est clairement établi que C.E.L. Marès est mort à Paris le 3 décembre 1878, il est logique de se poser les questions suivantes :

  • A-t-il été inhumé à Paris, lieu de son décès ?
  • A-t-il été inhumé dans son village de résidence, Saint-Gély-du-Fesc, dont il était maire ?
  • Ou bien a-t-il été inhumé dans sa ville natale, Montpellier ?
  • Dans quel cimetière fut-il donc enterré ?

 

Après avoir pris contact avec les services des cimetières des villes mentionnées, il ressort quil fut inhumé deux jours après sa mort au cimetière Saint-Charles de Montpellier, sa ville natale.

Le cimetière Saint-Charles était une dépendance attenante à l’hôpital général de Montpellier, qui se trouvait à l’extérieur des murs, et dont la vocation était d’accueillir les indigents, nécessiteux et autres personnes, que la vie n’avait manifestement pas gâtés. Ce ne sont pas eux qui furent, comme on pourrait le croire, enterrés dans ce cimetière. Il s’agissait plutôt de riches familles influentes, de donateurs ou bien de certains responsables de l’établissement hospitalier. Certaines familles y avaient donc des concessions perpétuelles. De ce fait, certains monuments funéraires furent richement érigés, faisant de ce cimetière le plus remarquable de Montpellier.

C’est probablement Madame veuve Louise Marès, née Bidreman, qui acheta une concession perpétuelle lorsque la mort de son mari survint, en 1839. Elle était une dame influente à Montpellier et nous connaissons son très grand dévouement envers les nécessiteux ; en cela, elle exprimait la charité chrétienne qui était sa source de vie. Il est tout à fait envisageable qu’elle y eut une place.

Elle était résidente de l’Hérault et plus précisément de Montpellier depuis ses 20 ans, juste après son mariage à Chalon-sur-Saône. L’annuaire de la ville de l’an 1878 témoigne qu’elle était bien résidente au 6 rue de la Salle l'Évêque, à quelques pas de l’église Notre-Dame-des-Tables.

Le caveau de la famille Marès était dépourvu de faste, de luxe ou d'éclat mais néanmoins massif et de taille imposante ; il avait un corps central et deux latéraux, le tout en déclivité, permettant de lire avec aisance les noms de celles et ceux qui y furent inhumés. Cela pourrait passer pour naturel que son fils, Claude, Étienne, Léon Marès, y ait trouvé sa place. Il a donc fallu faire vite pour rapatrier son corps de Paris… pour être inhumé le 5 décembre 1878 au cimetière Saint-Charles de Montpellier, sa ville natale*.

L’évolution de la ville empêcha la poursuite des inhumations… Le cimetière Saint-Charles fut progressivement délaissé jusqu'aux années 1960 ; il fut alors désaffecté et les sépultures furent transférées dans l’extension du cimetière Saint-Lazare, en 1967. C’est là que vous pourrez vous recueillir lors de votre séjour à Montpellier.

*Malgré le soin que nous avons pris, l’information provient directement des services du cimetière Saint-Lazare de Montpellier ; lesdites informations ont été transmises de vive voix par téléphone. La date reste donc à vérifier.

Claude, Etienne, Léon Marès, 1822-1878. Un homme aux multiples facettes, 32 pages, 2014.

 

 

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Question 14

14. Votre livre ainsi que votre site fait quelques fois références à des textes tirés de la Bible et à des allusions en provenances des croyances chrétiennes, pourriez-vous nous dire pourquoi ?

Tout d’abord, nous aimerions vous remercier pour votre participation. Celle-ci est le reflet de l’intérêt que portent de nombreux lecteurs à en savoir plus sur Léon Marès. Grâce à vous, le présent site démontre sa vivacité nous permettant d'apporter des informations complémentaires sur  Léon Marès.

Léon Marès avait pris soin de faire graver sur une croix qui surplombe sa tombe, cette expression « Je crois ». ¹

C'est donc bien le signe d’une disposition religieuse à forte tendance affective, de nature chrétienne sans contenu dogmatique précis. L’abondance des exemples à citer concernant les preuves de croyance du châtelain ne manque pas, c’est pourquoi il serait inutile de les répéter ici, car cela à largement été exposer dans le livre « Léon Marès 1854-1916 » Sur le chemin d’un collectionneur de Montpellier à Montrottier. La réponse à votre question aurait été inachevée si elle ne s'en tenait qu’à cela, mais s’est sans compter sur l’apport générationnel. En effet, Léon Marès a été entouré de personnes qui elles aussi témoignaient d’une foi enracinée dans la lecture des évangiles.

La période couverte témoigne de l’ubiquité de la religion dans de nombreuses sphères de la vie des contemporains. En commençant par son père², qui, quant à lui, fit dans certains de ses écrits allusion à divers textes tirés des évangiles. La lecture de l’étude que nous avons écrite témoigne fortement de son profond attachement aux écrits bibliques mais plus précisément des évangiles. ³

Il y eu aussi sa Grand-mère, qui était une fervente dame, qui part ces engagements dans la charité, démontrait son identité chrétienne. Elle voulu le témoigner à la postérité en se faisant représenter sur un tableau avec un évangile à ses côté. Elle utilisa un grand nombre d'éléments tirés du Nouveau testament pour parler dans les ouvrages qu’elle écrivit pour contribuer à l’éducation des enfants à laquelle elle était particulièrement attachée. Les livres qu’elle a écrits comportent de riches citations bibliques.

Cette réponse compendieuse est l’expression de notre analyse en peu de mots, tout en n'omettant rien d'essentiel qui pourrait servir au lecteur.

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Notes :

¹ http://livre-leon-mares.e-monsite.com/pages/dates-importantes/14-aout-1916.html

² Léon Marès avait 24 ans lorsque son père décède, il est tout à fait naturel qu’il est largement eu le temps de transmettre à son fils une éducation religieuse qu’il faisait sienne.

³ Voir p.23 de l’étude de Blanc Gérard-Robert sur le père de Léon Marès : Claude, Etienne, Léon Marès, 1822-1878. Un homme aux multiples facettes

http://livre-leon-mares.e-monsite.com/album/madame-louise-mares/

http://livre-leon-mares.e-monsite.com/medias/files/louise-mares-1798-1882-par-blanc-gerard-robert-septembre-2012.pdf

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Question 15 :

15. Mais où est passé Léon Marès ?

Concernant l'évocation :

« Léon Marès (1854-1916), propriétaire du domaine de Montrottier : éclairages sur une personnalité à partir de documents inédits » écrit par Coppier Julien. (D3)

Dans la 150ème édition de la Revue Savoisienne à la page 202 il est fait mention sous l'article " c. L'Hérault " au 2ème paragraphe que : "Léon Marès fut élu Maire de Saint-Gély-du-Fesc le 27 janvier 1881" * (Archives de l'Hérault, 3 M 2033).

Nous constatons, en explorant les registres de la période, que s'est Jules Péridier qui est adjoint remplaçant, il occupe les fonctions d'Officier de L'Etat Civil en l’absence du Maire. Pourquoi le maire ne signe t'il aucun acte, de naissances, de mariages, de décés ? 

Alors, où est passé M. le Maire? Pourquoi une si longue absence ? Que se passe-t-il à Saint-Gély-du-Fesc? Que fait Léon Marès? Où se trouve Léon Marès? Ailleurs? En voyage? Malade? .

* (Archives de l'Hérault, 3 M 2033).

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Question 16

16 . Un nom de Rue pour Léon Marès (1854-1916) maire de Lovagny ?

Après nous être penché sur les cartes géographiques de la commune de Lovagny d’hier et d’aujourd’hui.

Nous avons à notre grand regret constaté qu’il n’y avait (sauf erreur de notre part) aucun nom de rue, de rond-point, de montée, de route etc. portant le nom du mémorable Léon MarèsMaire de  ladite commune de 1912 à 1916. Nous espérons que l'information sera accueillie avec enthousiasme et la considération au plus haut point prise avec le plus grand intérêt.

Carte de Lovagny...

Après notre visite des lieux en Juillet 2016, nous avons eu la joie de voir qu'il y avait un nom de rue portant le nom de Léon Marès. Il s'agit de la portion entre la Route des gorges et la Route de Chavanod. Cette plaque est intitulée : "Allée Léon Marès". 

Cependant, nous aurions aimé voir apparaitre une mention suplémentaire comme "Maire de Lovagny de 1909 à 1916"

Nos plus vives félicitations à toutes celles et ceux qui ont œuvrés pour arriver à cette fin.

Nous sommes très fier de la création de cette plaque !  

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Cliché Blanc Gérard-Robert 08/2016

Question 17

« Il s’établit en Haute-Savoie, au château de Montrottier, en 1906-1907 », dites-vous dans votre livre, aux pages 11 et 60. Vous ne semblez pas être certain de la date de son installation, tandis que d’autres sources mentionnent exclusivement 1906. Pourriez-vous nous éclairer sur la représentation globale que vous faites de cet évènement ?

Vous avez raison de dire que nous ne sommes pas certains de la date de son installation, car des éléments ne font qu’entretenir la confusion. Nous avons entendu et lu que « Léon Marès s’installe en 1906 » au château. Cette affirmation ne semble pas tenir compte de faits pourtant fort intéressants à préciser. Alors, qu’est-ce que cela voudrait dire ?

Il semble néanmoins utile d’éclaircir deux mots qui sont les plus communément utilisés : installer et hériter. Avec le temps, ces deux mots se sont, semble-t-il, confondus. C’est certainement le manque de précision qui entretient la confusion et rend la réalité indiscernable.

  • De façon générale, on parle d’un héritage lorsque survient le décès d’une personne plus ou moins proche et que celle-ci lègue ses biens.
  • En revanche, on parle d’installation lorsque l’héritage a été validé et que le bien est accessible pour recevoir son nouveau propriétaire afin qu’il puisse procéder à son aménagement, ce qui constitue l’action « d'installer » ou de « s'installer », ou plus précisément de « s’établir » dans un lieu. Est-ce bien ce qui s’est passé pour Léon Marès en 1906 ?

Une rétrospective s’impose à nous avant d’aller plus loin, à savoir que le domaine appartenait à Georges Frèrejean¹, qu’il lèguera tout naturellement à son épouse Louise, née Marès². Sans descendance directe³, elle le lèguera ensuite tout naturellement à son frère Léon.

Pour mémoire, rappelons que Mme veuve Frèrejean est décédée le mercredi 12 décembre 1906. Est-ce vraiment à ce moment-là que son frère s’installe de fait à Montrottier ?

Des sources diverses mentionnent une « installation » en 1906 ; d’autres, notamment un article sur Wikipédia, mentionnent : « Il s'installe […] à compter de 1906. » Cette formulation semble ne servir aucun argument, car en fin de compte, cela ne change en rien la chronologie contextuelle et événementielle. Par contre, elle fait bien ressentir une action qui s’inscrit dans la continuité ou dans le temps. L’auteur de cette déclaration ne fait qu’exprimer, par des mots choisis, une façon différente d’une réalité pourtant clairement établie.

Si nous considérons que les événements se sont déroulés dans l’ordre communément établi lorsque survient la perte d’un être cher et de surcroît sans héritier direct, alors nous donnons du crédit à la thèse qui dit que Léon Marès « s’installe » en 1906 ou « à compter de » 1906 ; cela voudrait dire qu’il y aurait eu une installation immédiatement après les funérailles de sa sœur⁵. Pourquoi alors instaurer une telle précipitation ? Il ne lui serait resté que 19 jours pour le faire. Ne serait-ce pas un peu court pour Léon Marès d’entreprendre un déménagement de Montpellier à Montrottier ? Cela reste malgré tout probable compte tenu du peu de sources que nous avons à ce jour. Mais nous verrons plus loin que ce ne fut pas le cas.

Si l’installation ne s’est pas faite après la mort de sa sœur, alors il est peut-être possible qu’un arrangement ait été mis en place de son vivant. Ce qui nous amène aussi à étendre notre réflexion sur l’état de santé de Mme veuve Frèrejean. Il semble que nul n’en parle. Est-elle morte subitement le 12 décembre 1906 ou bien souffrait-elle d’une grave maladie ? Louise fut bien propriétaire du domaine pendant quatre ans, ce qui laisse le temps d’entrevoir l’avenir. Cela présumerait que Léon Marès se serait (pré)installé avant même que sa sœur ne meure. Tout cela pourrait sembler probable. En effet, Léon Marès n’a-t-il pas fondé une association, « la Falabrègue », en 1906, enregistrée la même année à Annecy ?(D1) p.70. Était-il présent lors de l’enregistrement ? Ce qui justifierait sa présence à Montrottier courant 1906.

Si les usages et convenances ont été respectés, Léon Marès aurait alors suivi le convoi funéraire conduisant sa défunte sœur vers sa dernière demeure. Ensuite, il aurait été fait état de donations testamentaires, tout en sachant que cela peut prendre plusieurs semaines avant que les héritiers prennent de fait possession des biens légués. D’autre part, les hivers sont souvent rudes en terre savoyarde, ce qui ne se prête guère à un tel aménagement.  Souvent, en ce temps-là, on attendait le retour des beaux jours pour envisager une telle entreprise.

À ce stade de notre analyse, il nous faut maintenant trouver un consensus entre toutes ces sources exprimées de quelque façon que ce soit. Cet élément consensuel se trouve dans ce que nous pourrions appeler la « bible » de Montrottier, écrite par un personnage digne de confiance et de surcroît ami de Léon Marès. En peu de lignes et avec peu de mots, il témoigne avec grande vérité de la situation du moment. Il s’agit de Joseph Serand, qui « était une véritable encyclopédie […], providence des chercheurs [et des] historiens… », et qui écrit tout simplement en laissant apparaître une seule interprétation.

Voici ce qu’il écrit :

« En 1906, devenu héritier de Montrottier […] il abandonna le Midi pour venir se fixer définitivement en Savoie. »

Mais l’auteur n’en reste pas là car il déclare :

« Pendant les dix années qu’il passe au château, coupées par de courts séjours dans ses autres propriétés […] Léon Marès fait procéder à Montrottier à de nombreux travaux […]. Puis il fait venir ses collections de Montpellier […] qu’il dispose avec goût […]. Enfin il complète tout cela par [d’autres] acquisitions. »

Conclusion :

Léon Marès hérite du château de Montrottier à la suite du décès de sa sœur, le 12 décembre 1906. Il prend possession du bien et s’y installe progressivement en y séjournant de temps à autre, sans réellement y habiter car il se partage entre ses autres propriétés.

Au château, pendant ce temps, il fait réaliser des travaux de confort AVANT de s’y établir définitivement. Ceux-ci avaient pour objet de lui procurer les agréments dont il voulait profiter en toutes saisons¹⁰, rendant ainsi son établissement définitivement possible grâce à d’agréables installations dignes de sa très grande fortune, de son rang et des nouvelles technologies.

Ces travaux, particulièrement importants, n’ont pu être poursuivis que sur l’année 1907¹¹.

Il faut aussi considérer que, hormis la construction du « Petit Logis », il a bien fallu préparer les salles pour recevoir les collections ; il a donc été nécessaire de vider les pièces de leurs objets multiples appartenant à la famille précédente. C’est seulement APRÈS la réalisation de tout cela que L.M. en fit sa résidence permanente. C’est alors qu’il fait réunir tous ses biens de ses propriétés montpelliéraine et lyonnaise. C’est donc bien à ce moment précis qu’il se FIXE à Montrottier. D’ailleurs, Joseph Serand confirme cela en nous indiquant que le nouveau châtelain consacre assidûment son temps à ses collections, ce qui lui demande une présence en continu pour mener à bien sa belle mission : « disposer et compléter » ses collections. Cela ne lui permettait peut-être guère de s’éloigner de Montrottier.

L’expression « à compter de 1906 » ne peut que renforcer le fait que son installation s’est faite dans le temps et qu’elle déborda forcément sur 1907¹².

L’auteur du livre Léon Marès 1854-1916. Sur le chemin d’un collectionneur, de Montpellier à Montrottier, évoque à plusieurs reprises et sans ambages la date charnière qu’est 1906. Nous invitons le lecteur à revivre ces évènements de la page 62 à la page 71.

Il est donc juste et a contrario il n’est pas faux de dire que « Léon Marès s’établit en Haute-Savoie, au château de Montrottier, en 1906-1907 »¹³.

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NOTES

  1. M. Georges Frèrejean de Lyon est décédé à la Paille, près de Montpellier, le 3 août 1902, à l'âge de soixante-trois ans.
  2. Il s’agit bien ici d’Henriette, Marie, Louise Marès, née à Montpellier en 1850. Elle est la sœur de Prosper, Étienne, Léon Marès.
  3. Georges Frèrejean et Louise Marès n’ont pas eu de descendance, leur mariage ayant été tardif.
  4. « S’installer » signifie : s’établir de façon durable dans une habitation, dans le lieu qu'on est destiné à occuper. Tandis qu’« hériter » exprime le fait de devenir propriétaire, possesseur, en l’occurrence du château de Montrottier sis à Lovagny ; c’est recevoir un bien par droit de succession, par héritage.
  5. Au cimetière Loyola de Lyon.
  6. Les témoignages historiques indiquent qu’il fallut louer un train spécial pour transporter tous les biens du bourgeois de Montpellier.   
  7. Ce livre est LA référence en matière de connaissances sur Léon Marès. Il a été écrit par Joseph Serand. Cette « Étude historique et archéologique sur le château de Montrottier » fut publiée à Annecy en 1949. Comme le mentionne le blog dédié à Joseph Serand, il était un proche du collectionneur, d’où son engagement : « […] il consacra sa retraite aux nombreuses collections d'armes et d'armures du château de Montrottier. »
  8. Source : http://phila.faverges74.over-blog.com/article-joseph-serand-116231586.html.
  9. P. 72 de son livre.
  10. Le château ne comportait alors aucune installation de chauffage qui aurait pu permettre un séjour en hiver. Le château n’était qu’un domaine champêtre inhabitable en hiver ou à la fin de l'automne. Les travaux ne purent être réalisés pendant les jours restants de l’année 1906. Ils débordèrent donc inéluctablement sur 1907. Seuls des documents d’archives pourraient nous éclairer sur le début et la fin des travaux.
  11. Nous percevons et comprenons aisément le projet de Léon Marès : se débarrasser de ses possessions de Montpellier et de Lyon, pour rassembler en un seul lieu tous les biens qui s’y trouvaient et les acheminer à Montrottier.
  12. Nous tenterons plus tard de décrypter et d’analyser la page consacrée à Léon Marès sur Wikipédia.
  13. La description suivante serait peut-être la plus appropriée :

« C’est à la suite du décès de sa sœur en décembre 1906 que Léon Marès hérite du domaine de Montrottier. À compter de là, il prend possession du domaine et décide de s’y fixer définitivement, tout en procédant à la réalisation d’aménagements nécessaires pour recevoir toutes ses collections. »

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Question 18

Selon vous qu'est-ce qui caractérise "Montrottier" ?

Il y a 100 ans, lors de la période de sépulture de Léon Marès. Le trésor fut, lui aussi, mis de côté pensant qu’il en était certainement mieux ainsi. Mais alors de quoi ou plutôt, de qui s’agissait-il ?

Le fameux trésor est : Léon Marès, lui-même !

Celui-ci avait pourtant animé le domaine de Montrottier et même toute la région environnante. L’absence quelque peu subite du châtelain était grande chez certain, se qui a probablement créé chez eux une certaine torpeur. C’est alors que petit-à-petit, le souvenir de cet homme tomba dans une profonde léthargie. Cette phase de sommeille, va durer pendant près de 90 ans. Est-ce là l’inéluctable destin pour cet homme empreint de politesse raffinée, emplis d’une distinction caractéristique de l’homme courtois ?

Pendant cette longue période, peu de choses firent mention de Léon Marès. A part bien sur « les collections » ! Rien d’étonnant, puissent qu’elles étaient des plus remarquable, car connu de tous. Leurs réputations accentuées par une plausible mise en valeur amplifié, ont de toutes évidences contribuées à rendre progressivement plus faible l’image de l’homme. Assurément, il y eu quelques lignes qui en faisait allusion, mais rien de central. Fallait-il que cette situation perdure, surtout que de nombreuses personnes souhaitaient en savoir plus sur celui dont-on parlait furtivement ?

Un jour, lorsque j’officiais comme Guide du Patrimoine des Pays de Savoie au château de Montrottier… J’eus une discussion avec une personnalité, lui faisant part de mes sentiments concernant l’absence de connaissance du châtelain et de mon ressentis relatif au château proprement dit, en disant :

« Le château me laisse à penser à la ‘Belle aux bois dormant’.  Il attend quelqu’un qui saura lui redonner vie. Car il y a un manque cruel de mise en lumière de Léon Marès et une insuffisance d’animations. Tout est morose et terne, j’espère que des choses seront faites pour donner de la vie au souvenir de Marès et créer de l’évènement pour redonner vie au château ».

Les choses ont t’elles changé depuis ? Oui !

Nous verrons comment les choses se mirent en place…

Question 19

Que comptez-vous faire après 2016, le centenaire passé, vos écrits ne vont-ils pas se tarirent et que pensez-vous de la pérennité de votre site ?

 

Tout d’abord, nous vous remercions pour le grand attachement au présent site. Nous apprécions également votre question qui semble être le résultat d’une lucide réflexion.

Votre interrogation sur la pérennité du site et de fait aux écrits diffusés ici, est sans-nul-doute une marque d’affection à la personne de Léon Marès. Et nous tenions à exprimer notre fierté.

Nous tenons toujours à mettre en avant le sujet principal de nos écrits. En aucun cas nous ne serions portés à donner du relief sur le promoteur de tout cela. Bien que de facto cela relève du nécessaire.

En effet le Centenaire de la mort de Prosper, Etienne, Léon Marès est passé. 2016, fut un passage incontournable dans l’histoire du Château de Montrottier qui est la demeure « intemporelle » de celui qui l’a modelé à sa manière. Il lui a donné un caractère hors du commun et qui porte la marque spécifique de son auteur.

Ayant bien en mémoire tout cela, et sachant que de nombreuses recherches ont aujourd’hui apporté des réponses opportunes sur la connaissance de L.M. Il semble que rien ne pourrait retenir cette dynamique.

Les matières à réflexions et d’analyses ne pourraient donc se tarir.  Il y aurait justement trop de choses à dire et à écrire !

La réponse se trouverait plutôt dans le temps qu’il faudrait consacrer pour le faire,  et cela ne nous permet malheureusement plus de poursuivre.

Notre tâche, notre mission est en effet arrivée à son terme ! Nous avons depuis 2009, mené une véritable action pour faire re-connaitre l’homme qu’est Léon Marès.

Nous avons œuvré et produit une énergie puissante pour arriver à cette fin. Nous n’avons pas mis en avant des évènements purement profanes, comme son leg, ses collections, son domaine.  Notre préoccupation était plutôt d’ordre de l'esprit plus que des biens matériels.

Cette mise en œuvre fut un véritable succès.

A ce jour nous serions heureux de laisser la main à qui aimerait poursuivre le site « livre-leon-mares ».

Nous attendons la manifestation d’un éventuel acquéreur et continuateur qui sera libre du bien-fondé de conserver le présent site.

Utilisez l’adresse de courriel suivante pour manifester vos prétentions et connaître les modalités d’acquisition.

 livre-leon-mares@laposte.net

 

Question 20

Vous aviez ecrit sur les JEP, nous ne les retrouvons plus, pensez-vous nous faire plaisir de les relire avec plaisir ?

Nous aimerions vous remercier d'avoir pris le temps de nous dire votre retour après la visite du site dédié UNIQUEMENT à l'homme qu'est Léon Marès. En effet, nous avons apportés des modifications sur la présentation du site, c'est pourquoi certains éléments ont été retiré afin de leurs donner une autre visibilité. Nous vous remercions de votre compréhension et vous souhaitons une bonne lecture.

Journées Européennes du Patrimoine

15 et 16 Septembre 2012

 « Les Patrimoines cachés »

Voilà les objectifs et les orientations thématiques qui devraient être mis en avant par les sites participants aux J.E.P (Journées Européennes du Patrimoine).

La demeure intemporelle de Léon Marès, le château de Montrottier, mérite d’aller dans le sens des objectifs et des orientations thématiques suggérées par le Ministère de la Culture et de la Communication qui voudraient « ainsi lever le voile sur un patrimoine qui se trouve derrière les portes ». Il est effectivement important de « guider les publics vers des patrimoines méconnus, qu’il convient d’approcher pour mieux les découvrir »

Cela concerne, comme le dit la directive du Ministère : "le patrimoine souterrain, ou sous les terrasses ; le patrimoine enfoui ; militaire ; les cours, les coulisses et les curiosités mais aussi les réserves, archives et bien sur, toutes les autres éléments de collections qui ne sont plus visibles aujourd’hui".

Les publics qui visitent le château de Montrottier, se délectent des quelques pièces où ils peuvent admirer les riches collections de Léon Marès. Seulement, quelques personnes se demandent ce qu’il y à derrière les volets fermés du 1er et 2ème ?

Souvent victime d’une visibilité contrainte par la fermeture de certains accès, parce qu’il est absolument nécessaire de protéger des lieux fragiles.

L’envers du décor, se révèle en poussant les portes et en ouvrant les volets fermés.

Si aujourd’hui les portes s’ouvraient, quels serait notre réaction, notre surprise à la vue des pièces de vie (appartements privés) de Léon Marès, la chambre, la bibliothèque, les salons, les meubles. L’émotion serait grande devant le lit, le bureau, le fauteuil de notre cher collectionneur. L’intimité de Léon Marès serait enfin partagée!

Des tableaux, tel celui de son père Claude, Étienne, Léon Marès (1822-1878) pourrait être mis en avant ? Il serait tout à fait approprié de présenter au public de nouveaux lieux, mais aussi de nouveaux éléments de la riche collection de Léon Marès, par des expositions temporaires. La directive du Ministère de la Culture le dit : «  Les musées possèdent dans leurs réserves, des pièces d’exceptions, qui ne représentent pas ce qui ne mérite pas d’être exposé mais bien toute la richesse d’une collection, le cœur du patrimoine… »

Les cartes postales du début du 20ème siècle donnent une idée de l'aménagement des salles de collections.

- Pour en savoir + sur les cartes postales de l’époque et faire une comparaison avec aujourd’hui,

cliquer ici.

- Lire la directive du Ministère de la Culture et de la Communication :

argumentaire-jep2012.pdf

Bonne lecture et visite à toutes et tous.

Question 21

Pensez-vous qu'il reste des documents d'archives sur Léon Marès ?

C'est certain, il doit rester des documents d'archives. Nous avions traité du sujet il y à quelque année (11/04/2012) lors de la sortie de la Revue Savoisienne :

Chers(ères) lecteurs(trices), nous sommes heureux de vous faire part de la parution de la Revue Savoisienne 2010 éditer par l'Académie Florimontane, Société Savante d'Annecy répondant sous l'ISSN.0769-0703. Cette revue est/où sera consultable aux archives départementales de la Haute-Savoie.

Pour rentrer en contact avec les archives...cliquer sur les liens suivants :

  1. http://www.sabaudia.org/v2/
  2. http://www.archives.cg74.fr/

 

Cette Revue est très importante pour toutes celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur Léon Marès.

Car, après 95 ans passés, Léon Marès était resté "jusqu'ici un peu dans l'ombre" (et ce n’est là qu’un euphémisme) nous trouvons à la page 181 une "évocation" concernant notre sujet qui s'intitule « Léon Marès (1854-1916), propriétaire du domaine de Montrottier : éclairages sur une personnalité à partir de documents inédits » sous la plume de Julien Coppier.

Nous nous réjouissons de ce travail de recherche, car depuis la parution du livre « Léon Marès (1854-1916) Sur le chemin d’un collectionneur, de Montpellier à Montrottier » qui est un ouvrage dont le travail restait à terminer, celui-ci ayant été écrit avec trop de hâte pour être complet.

D’ailleurs, notre souhait le plus profond et sincère, était d'avoir donner l’impulsion à effectuer de nouvelles recherches, d'approfondir les choses que nous ne pouvions malheureusement pas exécuter, faute de temps.

Aujourd’hui, nous avons des informations fiables, même si cela reste incomplet. Oui, le travail n’est malheureusement pas fini, d'ailleurs le sera-t-il un jour, car de nombreux éléments d’archives restent à consulter, et, écrire engage et ouvre encore d'autres portes.

Nous sommes certains que d’autres études ou évocations apporteront des réponses aux nombreux points qui éveillent notre curiosité et qui sont à ce jour sans réponse.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Question 22

L'acte de baptême de Léon Marès est un élément d'importance, aviez-vous pris soin de l'analyser ?

Léon Marès fût baptisé le 23 septembre 1854 en l'église  de la paroisse du même nom: "Notre-Dame-des-Tables". Les signataires dudit document sont :

Léon Marès (Père); Prosper (Gd-père); Veuve Louise Marès (Grand-mère); Albert d'Albenas (Oncle); Louise d'Albenas (Tante); Paul Marès (Oncle); le Curé de la Paroisse, Père Vinas Jean-François (1798-1870) nommé le 18 août 1844.


La Marraine est bien mentionnée, il s'agissait de Veuve Louise Marès Grand-mère paternelle de Léon Marès. Le Parrain était Prosper Bérard, Grand-père maternel, père d'Anne Bérard mère de Léon Marès.

Concernant ce dernier et sa signature : il y à bien une signature "Bérard" mais nous avons de la difficulté à décrypter les écrits qui précèdent ce nom. Après analyse de la graphologie des signatures de la famille… en les comparent avec les signatures portées sur l’acte de mariage (1er mars 1848) de Léon Marès (1822-1878) avec Anne Bérard.
Nous pourrions affirmer que la signature porté sur l’acte de baptême de Léon Marès est bien celle de sont parrain Prosper Bérard. Sauf erreur de notre part, La Mère de Léon Marès n’aurait donc pas signé le dit acte de baptême.

 

Question 23

J'attire votre attention sur une inexactitude constatée dans votre livre à la page 98. Vous avez écrit que Léon Marès fut inhumé le 18, cela est faux [...]♦, quand pensez-vous ? ♦[ ce n'est pas le 18 août mais le 19 août que Léon Marès est inhumé à Montrottier. Je vous invite à lire la presse locale de la fin du mois d'août 1916, Le livre de Joseph SERAND. Le château de Montrottier, Annecy, 1949, p. 73.]

L'auteur 07/09/2011

Nous vous assurons de notre sincère reconnaissance pour votre intervention. Vous avez tout à fait raison, nousvous remercions d'avoir attiré notre attention sur cette malheureuse et regrettable erreur de transcription. Nous vous assurons, qu'il n'y à aucunes ambiguïtés sur notre souci permanent d'exactitude exprimant ainsi notre rectitude. Nous pensons que nous pourrons apporter une modification dans la parution prochaine...

Nous ne pourrons hélas pas faire de correction sur archive pour cette erreur. C'est en effet dommage, mais ce sont des aléas de l'édition. Il y a des choses qui passent entre les gouttes et les yeux.